Quand "Môssieur Simon Baker" a des exigences sur le plateau du Mentalist, ça n’est en rien pour jouer les divas comme le raconte cette maquilleuse, qui nous livre une anecdote savoureuse le présentant comme un « chevalier servant volant au secours d’une jeune figurante éplorée » …

« Je travaillais sur la série The Mentalist. » raconte Essie Cha, maquilleuse de son état, « C’était un épisode de la deuxième saison et la scène était tournée dans un casino. Je faisais du maquillage sur une figurante qui jouait le rôle d’une belle "showgirl" de Vegas. Après avoir mis la touche finale, nous étions prêts à tourner la scène. L’assistant du directeur a placé toutes les figurantes et nous étions prêts à tourner. Je suis repartie au Village Vidéo (l’endroit d’où les réalisateurs, producteurs, scénaristes et le reste de l’équipe peuvent voir les prises sur moniteurs). On a entendu « Action ! » et Simon a commencé à jouer son rôle. Mais on ne le voyait pas sur les moniteurs. La jolie figurante susmentionnée le masquait à la caméra. Soudainement le réalisateur a sauté de son siège et a commencé à la traiter de tous les noms pour finalement lui ordonner sèchement de dégager. La mortifiant, et la laissant les yeux plein de larmes, choquée et confuse. Nous avions tous compris que le problème n’était pas venu d’elle mais bien de l’assistant qui l’avait mal placée … elle n’avait fait que se mettre où on lui avait dit. Mais on tenait tous à notre place et personne n’a osé bouger le petit doigt pour la défendre. Entre temps, Simon était retourné s’asseoir sur sa chaise dans le Village Vidéo. L’assistant a replacé les marques de la figurante et a informé Simon qu’on était prêt pour lui.

Après une courte pause, Simon a dit : « Je ne me déplacerais pas tant que tu ne lui auras pas fait tes excuses. » En désignant la jolie figurante. Le réalisateur surpris a répondu, « Aller, t’es pas sérieux ? » Et Simon ne s’est pas démonté : « Oh si, je ne me déplacerais pas tant que tu ne te seras pas excusé, et maintenant. » Le réalisateur a bien vu que Simon était plus que sérieux et est allé s’excuser auprès de la jeune femme devant toute l’équipe réunie dans le Village. Simon est retourné sur le plateau et a pris sa place juste à côté de la jeune femme correctement replacée. »

« Simon n’est pas seulement, physiquement un bel homme » conclut Essie, sous le charme, « c’est un vrai gentleman qui mérite amplement le succès qu’il peut avoir ! »

Voilà qui va renforcer la réputation de « gendre idéal » de l’interprète déjà adulé de Patrick Jane. Lui qui pourtant s’applique à casser régulièrement cette image sur grand écran où il prend fréquemment des rôles de « bad boy » (Judas Kiss, Not Forgotten), de vilains ordinaires (Margin Call) voire de monstre (The Lodger), histoire de ne pas paraître si lisse …

Et qui viendra confirmer son talent de metteur en scène qui a compris la valeur du mot « respect » sur un plateau, où considère-t-il « tout le monde a son rôle à jouer et pas uniquement les acteurs ». Une fonction qu’il pourrait bien reprendre sur le set du Mentalist pour la plus grande joie de ses petits camarades, qui se sont exprimés sur le sujet avec enthousiasme on se le rappelle, et par ailleurs, au cinéma. Car on le sait il adore ce travail.

Un bon point supplémentaire pour Simon Baker, si tant est qu’il en ait eu besoin, que ses fans, à la recherche de la fameuse scène (coupée au montage ?) ne manquent pas de commenter sur Twitter et les forums qui lui sont dédiés. La classe !

So Gentleman Mister Baker !

Après la romance annoncée de Patrick Jane pour la saison à venir (et la révélation du nom de la jolie élue),

c’est au tour de Lisbon de faire état de ses sentiments dans l’épisode 422 So Long, and Thanks for All the Red Snapper, où l’on fera connaissance avec un ancien petit ami, connu au lycée, qui a fondé une famille de son côté. Greg Taybeck, c’est son nom, sera interprété par Kenny Johnson (The Shield). Un nouvel homme dans la vie de Teresa, qui vient en fait du fin fond de son passé.

Bien sûr que « l’ex-homme de sa vie » soit impliqué dans une affaire requérant l’expertise du CBI va « secouer » un peu Lisbon. Bruno Heller est décidément résolu à en faire baver à ses personnages !

"Je pense qu’il lui faut plus de temps pour aller au fond de l’affaire, parce que c’est dur pour elle de voir les choses clairement," révèle à TV Guide le créateur et producteur exécutif Bruno Heller. "Mais c’est sa compréhension de lui et de son caractère qui aide à résoudre l’affaire."

En fin de compte, cette réunion donnera à Lisbon un moment pour réfléchir sur ses choix de Vie. "Elle s’est échappée (de cette relation) pour trouver une vie différente," dit Heller. "Alors elle s’arrête et doit revenir sur sa vie et s’intéresser aux chemins non empruntés. Son petit ami a des enfants et elle non. Alors comment se sent-elle à propos de ça ?"

"C’est quand vous arrivez à ce point dans votre vie où vous réalisez : Tu sais quoi ? C’est le chemin sur lequel je suis. A vrai dire, il n’y aucun carrefour devant où je puisse prendre un chemin différent. C’est comme ça’", continue Heller. "Les joies et les regrets de tout ça, c’est essentiellement le sujet (de cet épisode)".

Parallèlement à son travail sur The Shield, Johnson a aussi fait quelques incursions dans différents shows comme Saving Grace et Cold Case. On l’a vu aussi récemment dans Sons of Anarchy et un remake de Prime Suspect (NBC)

The Mentalist revient lui sur les écrans de CBS le jeudi 26 avril. L’épisode où apparaît Johnson est prévu pour le 3 Mai.

Pendant ce temps, alors que Wayne Rigsby devenait papa à l’écran, dans l’épisode 420, on apprenait en coulisses qu’Eric Winter (Wainwright) goûtait à ce plaisir dans la vraie vie, et partageait son bonheur avec ses fans à grands coups de tweets et d’interviews dans les magazines People, pour présenter sa douce et adorable petite Sebella Rose.

A l’écran ou à la ville … On leur souhaite à tous et à toutes tout plein de bonheur !

Simon Baker ne s’en cache pas, Patrick Jane n’est pas « l’amour de sa vie »…

S’il adore son personnage, il se permet de lui faire parfois des « infidélités », commente Téléstar, en annonçant le prochain tournage auquel Simon Baker va participer, durant la pause de printemps.

Laissant Bruno Heller et ses petits camarades à l’écriture de la cinquième saison du Mentalist qui ne devrait pas manquer de piquant, Simon Baker va se tourner à nouveau vers le cinéma, qu’il affectionne plus encore que la télévision. Et qu’il a décidé de ne jamais lâcher.

En dépit du succès de Patrick Jane sur le petit écran, qui lui donne pourtant les moyens de prendre plus de temps pour ses loisirs, Simon Baker, boulimique de l’image et véritable bourreau de travail passe en effet souvent ses vacances à tourner pour le grand écran.

Il entamera donc à la fin du mois d’avril le tournage d’une comédie intitulée I Give it in a year, qui raconte l’histoire d’un couple en difficulté qui s’ingénie à faire durer son mariage de façon quelque peu « originale »…

On se souvient de quelques films « alternatifs » (Book of Love, Not Forgotten) ou plus conventionnels (Something New), voire "sérieux" (Margin Call) dans lesquels Baker s’est illustré avec brio. Tant sur le plan dramatique (The Killer Inside me), que plus léger (Sex and Death 101) laissant deviner sa nature comique.

On a hâte de voir ça.

Alors que s’achève prochainement sur CBS, la saison 4 du Mentalist, les téléspectateurs français devront patienter au moins jusqu’en septembre prochain pour découvrir l’étendue de la férocité des scénaristes à l’égard du beau blond ! Dont vous vous avez pu évaluer la teneur en suivant notre review.

Comme on sait à quel point il prend son pied à tourner, souhaitons donc de bonnes vacances à monsieur Baker !

Ca pourrait sembler être le crime de la semaine, mais c’est en réalité beaucoup plus. Dans l’ épisode diffusé ce jeudi 8 Mars du Mentalist sur CBS, l’agent Susan Darcy (Catherine Dent) du FBI est de retour sur scène et conduit une enquête sur le meurtre d’une femme dont la famille a des relations avec le parlement.

Le rusé agent fédéral va demander l’aide de Patrick Jane (Simon Baker) sur cette affaire, mais pas parce qu’elle a besoin de ses talents de détective. Darcy suspecte Jane de n’avoir pas été honnête avec elle à propos de John le Rouge, et elle veut avoir l’occasion de l’observer en action.

TV Guide Magazine a discuté avec le créateur de la série, Bruno Heller, de ce développement risqué. Darcy va-t-elle apprendre le secret de Jane — qu’il n’a pas vraiment tué John le Rouge ? Cette importune gêneuse court-elle à la mort ?

TV Guide Magazine : C’est la première fois que vous avez réalisé un épisode de The Mentalist. Vous l’avez également écrit. Donc on suppose qu’il est important.

Heller : C’est un épisode très fort dans lequel Susan Darcy a l’intention de découvrir exactement de quoi Jane est capable, ce qui nous donne l’occasion de développer davantage leur relation. Jane se prend pour le plus malin du coin, et il a probablement raison, mais il ne voit pas Darcy — qui est la seconde plus maligne du coin — comme un véritable problème. Mais, à ce qu’il va découvrir, une femme intelligente et implacable qui se méprend sur vous, peut devenir un réel ennemi. Le plus grand pêcher de Jane — son défaut fatal — est l’arrogance.

TV Guide Magazine : Dans le dernier épisode avec Darcy, l’intrigue de John le Rouge prend une étrange tournure avec le meurtre de l’employé de la morgue — au point qu’il semble que Jane ne fasse pas le moindre progrès. Commence-t-il à penser qu’il pourrait ne jamais triompher de ce type ?

Heller : Jane et les téléspectateurs en viennent à réaliser progressivement que c’est une tâche beaucoup plus ardue que ce qu’il semblait au début.

C’est comme ces tribus amazoniennes, dont les membres tirent des flèches au passage des avions, qui réalisent tout à coup que ces avions sont les germes d’une civilisation plus large qui leur tombe dessus. Ce n’est pas "Jane contre un loser pathétique qui se cache dans une cave quelque part". Il ne se bat pas contre le Green River Killer. Il se bat contre Moriarty.

NDR  : ça n’est pas la première fois qu’Heller ou Baker évoquent Sherlock Homes. L’inspiration toute britannique du créateur de la série se précise de plus en plus.

TV Guide Magazine : Mais, il ne s’en rapproche pas tant que ça. Ou peut-être que si ?

Heller : Oh, il se rapproche, oh si. Mais ça aussi, c’est un problème. Plus vous vous rapprochez de la proie, plus le dénouement peut être effrayant et désespérant. Jane est un chasseur, un chasseur implacable. Trouver l’employé de la morgue enveloppé dans du plastique ne l’a pas découragé. C’était le signe que John le Rouge était tout prés. Aussi terrifiant que ce soit, c’est aussi excitant et ça motive sa chasse. Il y a une part de fantasme en ceci, comme chez tous les chasseurs ou pêcheurs. Vous pensez toujours, peu importe combien de fois vous échouez, que la prochaine fois, vous y arriverez. Autrement, vous ne continueriez pas d’essayer.

TV Guide Magazine : On dirait que Darcy le cherche vraiment. Est-ce que son obsession pour l’enquête va la porter sur la liste des victimes de John le Rouge ?

Heller : (en riant) Je n’ai pas la liberté de répondre à ça.

TV Guide Magazine : S’opposerait-elle ainsi à Jane si John le Rouge n’avait pas secrètement pris une vidéo d’elle ? Tout cela semble tourner bien plus autour d’elle que de Jane.

Heller : Tout cela tourne beaucoup autour de Darcy et les questions qui ont été soulevées dans son précédent épisode. Tout ça a été distillé dans son cerveau et elle en conclut que quelqu’un ment dans cette histoire, et elle pense que c’est Jane. Et si c’est Jane, pourquoi ment-il et à propos de quoi ment-il ? Et quelle est précisément sa relation avec John le Rouge ? Elle assemble ces pièces, et trouve une réponse qui est... dangereuse.

Décidément de plus en plus ambitieux, mais toujours sans prétention, le bien sympathique Bruno Heller nous conduit dans les tréfonds de l’âme humaine, avec ce héros "déjanté" que la vie malmène, mais qui en sort grandi.

A l’instar de Sherlock Holmes, Patrick Jane se brûle les ailes, souffre le martyr dans sa quête de justice ... et doit se battre contre un ennemi redoutable et tentaculaire. Un bel hommage à ses origines britanniques, pour un Bruno Heller qui n’a jamais caché son admiration pour Sir Conan Doyle.

Mais "rendons à César" ... si j’ose m’exprimer ainsi (Bruno Heller est aussi le créateur de l’excellente série Rome) et saluons le travail époustouflant réalisé sur The Mentalist, un écriture pleine de finesse que n’aurait pas renié son illustre prédécesseur.

Chapeau Monsieur Heller.