Sous ses dehors de "gentille petite série policière", qui se contentait de reprendre quelques codes à l'efficacité éprouvée, The Mentalist est en train de gagner du galon !
Je le sentais depuis le début, qu'elle allait me plaire cette équipe de fondus qui avait pris l'option de rendre son héros détestable.
Exaspérant et peu sociable, Patrick Jane a pourtant conquis le coeur du public dès les premiers épisodes de la saison 1 qui comporte tout de même quelques jolis morceaux de bravoure.
Patrick Jane dans la peau de Dardevil
Essai transformé ! Entouré d'une équipe elle aussi attachante, Jane s'éclate dans une saison 2 encore plus percutante !
Assomé !
Entouré ...
... jeté en prison ...
Jane passe les bornes, mais résout tellement de cas ... qu'on lui pardonne quasiment tout ... au cours de la troisième saison, il va au delà de tout ce qu'on pouvait imaginer ! Que nous réserve la quatrième ???
Le final de la saison 3 est une véritable trouvaille ! Il fallait oser ! J'adore !
Le genre de final qui clôture une série ! Rebondir là-dessus, ça va être coton ! J'adore les gens qui se lancent des défis ! D'habitude quand on inflige à un personnage principal un destin aussi définitif, c'est qu'il y a de l'eau dans le gaz
Au contraire, Bruno Heller a habilement mené sa barque jusqu'à cet abordage fragile d'une quatrième saison où tout est remis en question.
On a rarement vu ça, parce que c'est un exercice périlleux mais je me rappelle avec bonheur, les dix saisons de Stargate SG1, avec des disparitions de personnages importants qui ont relancé l'intérêt du public.
Excellente tactique monsieur Heller !
On attend la suite avec impatience !