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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 15:56

Simon Baker interviewé par Collider parle du mouvement Occupy Wall Street, de Dr Strange, et bien entendu, du Mentalist …

 

Source : Collider


Dans une interview téléphonique passionnante conduite par Steve ’Frosty’ Weintraub pour Collider qu’il est possible d’écouter sur le site, Simon Baker s’épanche sur ses goûts cinématographiques et donne son avis sur le mouvement Occupy Wall Street qu’il trouve très opportun en ces temps de crise.

« Je trouve que c’est important qu’il y ait des gens qui prennent conscience de leur propre pouvoir et prêts à se lever pour faire entendre leur voix et leurs opinions. » Conclut-il un échange surréaliste au cours duquel l’intervieweur s’est retrouvé interviewé …

Entraînant son interlocuteur dans une discussion fort instructive sur le capitalisme et ses conséquences, Simon a ramené le concept à sa plus simple expression :

 

 

 

« Le riche devient plus riche et le pauvre admire le tableau … » dit-il plus que pour le bon mot, puisqu’il continue en défendant la position des manifestants.

 

On le savait militant pour des oeuvres humanitaires, rien d’étonnant à découvrir Simon modeste chantre d’un mouvement pour plus d’égalité entre les classes sociales et surtout pour plus de retenue dans la gestion financière des grandes sociétés de ce monde.

Le film Margin Call en décrit les rouages à travers l’exemple criant des toutes premières heures de la crise de 2008.

Habitué des films d’auteurs et indépendants Baker a présenté son film au Festival de Sundance, avec tous ses petits camarades, un casting des plus talentueux.

 

 

De Demi Moore à Kevin Spacey, en passant par Jeremy Irons, Zachary Quinto, et Paul Bettany et bien d’autres comme le moins connu et jeune Penn Badgley, mais « tout aussi excellent acteur », le définit Simon en bon partenaire : « Il a fait un boulot formidable. » insiste-t-il.

 

Il est comme ça Simon. Plus enclin à souligner combien les gens qui l’entourent font bien leur travail qu’à vanter le sien, dont il a pourtant de quoi être fier.

Qu’on lui demande de commenter sa façon de diriger, comme il l’a fait sur le Mentalist encore récemment (Blinking red light épisode 7 de la saison 4) , et il en profitera pour mettre en avant le talent de ceux avec qui il partage le plaisir de bosser.

 

 

 

Le plaisir. Maître mot et véritable secret de son succès. Le plaisir de retravailler avec Kevin Spacey, qui on en est convaincus est un merveilleux comédien, et qui dans la bouche de Simon prend la dimension d’une vraie Star ! (Il avait un petit rôle dans L.A Confidential dont Kevin était le personnage principal, et il a beaucoup appris, dit-il, rien qu’en l’observant -une chance). Il est l’un de ses acteurs favoris du moment précise-t-il, mais son préféré entre tous, est français, ça n’est pas la première fois qu’il le dit… eh oui, Simon Baker est un fan intégral de notre Bébel national – cocorico !

 

 

Il faut l’entendre murmurer « Jean Paul Belmondo », avec admiration … c’est craquant.

 

 

Simon est un de ces vrais cinéphiles, qui génèrent de vrais cinéastes. C’est un « grand fan des films d’Alan J. Pakula comme All the Président’s Men, The Parallax View, et Klute. Il aime aussi The Conversation, Being There, et aussi The Graduate, qu’il trouve phénoménal. Et il pourrait continuer … »

 

 

Simon Baker est aussi un amoureux des acteurs, en fait. Et nombre d’entre eux le lui rendent bien. Certains attendent avec impatience qu’il se lance dans la mise en scène « à plus grande échelle » … c’est prévu. On vous en reparlera.

 

 

Il adore parler technique et quand Steve l’interroge sur le temps de tournage (confondant celui de Margin Call très court pour un long métrage avec celui de la série) Simon explique :

« Et bien, pour une série, enfin sur ma série nous tournons en 8 jours, pour 1 épisode. Pour ce film, nous avons tourné en 17 jours, le film entier. C’est un film de 2 heures et c’est assez serré comme programme. J’aime bien travailler rapidement et je pense que ce qui a aidé sur celui-là c’est qu’on était tous réunis, au 42ème étage d’un plazza qui en comptait 110. Toute la production avait élu domicile là. On avait nos vestiaires dans les bureaux d’une banque de fonds d’investissements. »

 

Aujourd’hui comme lui fait remarquer Steve, il est passé « dans la cour des grands ».

 

« Oui. Quelques années ont passé sous le pont … » reconnaît-il. « … et j’ai une série qui marche plutôt bien. »

Et Steve de lui rappeler qu’il a eu aussi de jolis petits succès au cinéma. Il lui demande si on le reconnaît plus pour son rôle de séducteur dans Le Diable s’habille en Prada ou pour le Mentalist.


« Le Mentalist. » répond-il sans surprise.

 

Steve s’étonne car le rôle de Christian a certainement bien plu aux femmes …

« Oui, sans doute, ça a marché un temps … » explique Simon.

« … mais d’autres films dans lesquels j’ai joué, ont marqué les femmes ... par exemple les femmes Afro-Américaines ont été très sensibles à Something New (NDR- et pas qu’elles !), qui est une histoire d’amour interraciale. Cela me fait toujours rire quand je me retrouve pas vraiment en forme au super marché et que je fais la queue et que tout à coup une femme Afro-Américaine m’aborde pour me dire ‘Je vous ai vu dans ce film !’. C’est toujours adorable. »

 

NDR- Une scène clé du film est une dispute au super marché entre les deux amants.

 

 

Mais c’est définitivement le Mentalist qui fait aujourd’hui sa notoriété.

 

« Le Mentalist est à l’antenne régulièrement, et gratuitement, et il arrive dans le salon des gens. Maintenant, dans 30 pays dans le monde.

Donc, la plupart du temps, je suis reconnu pour ça. »

Steve veut en savoir plus sur ce show si populaire. Vous en êtes à la quatrième saison maintenant, est-ce que c’est comme un moteur qui ronronne au point où vous en êtes, ou avez vous prévu encore des surprises ?

« Nous avons encore des surprises. Je pense que les surprises sont essentielles parce que dans une série télé vous devez pouvoir faire 24 épisodes à l’année. Et si vous voulez une machine bien huilée vous travaillez pour ça, mais ce qui arrive avec une machine bien huilée parfois c’est la complaisance. Et à force de complaisance, on risque d’en venir à la médiocrité. Donc je pense que c’est important que de temps en temps il y ait une ou deux surprises, et on en a encore. C’est une sorte de défi permanent.

On se dit tout le temps ‘ Hey attends une seconde. On peut pas faire ça mieux ? Et oui, on peut faire mieux que ça.’ …juste pour mettre la barre un peu plus haut. »


 

 

 

A suivre, dans la seconde partie de l’interview, comment Simon Baker résiste aux assauts de Steve, avide de spoilers ...

Margin Call, sur les écrans cet automne.

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 15:50

Lancé sur le Mentalist, Simon Baker nous livre de passionnants détails sur ses méthodes de travail...

 

Source : Collider


Et Steve n’en saura pas plus car devant son insistance à dévoiler ce qu’il va advenir de l’histoire de Red John, Simon est intraitable :

 

« C’est dur de me poser cette question, parce que je connais en quelque sorte la réponse, mais je ne veux pas vous la donner. » dit-il en riant.

 

 

Et s’il veut bien convenir que Bruno Heller et lui ont souvent discuté la question ensemble, il refuse d’en dire plus. Et quand Steve s’inquiète de voir la durée du show dépendre de l’arche narrative consistant dans la traque du tueur, Baker explique :

 

 

« Je pense que c’est important de conserver l’équilibre entre l’idée de la mythologie et le fait de ne pas rester bloqué complètement la dessus. Si vous restez sur le concept de John le Rouge, uniquement, cela ira très vite, et vous devrez toujours aller très vite. Si vous tournez un peu autour du pot, en apportant une petite touche ici et là, en gardant ça vivant, et en rendant le show attrayant par ses épisodes aux intrigues bouclées, vous obtenez cette sorte d’équilibre entre deux mondes. Pour moi, c’est important d’avoir un équilibre entre la comédie et le drame dans une série. Il faut bien sûr avoir des enjeux, mais il faut aussi de la brièveté et de la légèreté. Ou sinon, ça devient un peu lourd et risque d’être plombé par le mélodrame. »

 

 

 

Steve tente une diversion en lui demandant s’il aime les comics et s’il a entendu les rumeurs qui courent sur certains forums, où d’aucuns le verraient bien dans le rôle de Docteur Strange.

 

Non, apparemment, mais fan de films tirés des comic books, ça oui.

 

« J’aime beaucoup les films tirés des comic books, mais uniquement ceux que j’ai lu quand j’étais gamin. J’ai trouvé que tout Batman était du vrai bon boulot, et qu’Iron Man était fantastique. C’était un film vraiment bien fait. J’ai trouvé Captain America un peu court. Thor … pas tellement. J’ai vraiment adoré Hulk. Je les aime bien tous les deux en fait. J’ai trouvé ça intéressant. J’attends impatiemment The Avengers. Docteur Strange … je ne sais pas. Il ne m’est pas très familier. »

 

 

Après tout, relève Steve, Marvel va sortir au moins deux films par an dans les prochaines années et ça laisse de la marge. Il interroge Simon sur ses projets durant les pauses entres les différentes saisons de Mentalist (au cours desquelles il a pris l’habitude de travailler pour le grand écran). Vous voyez-vous faire un grand film pour Hollywood ? Y avez-vous pensé ?

 

 

« J’y ai pensé. » Confirme Simon. « Des films comme Margin Call sont fantastiques parce qu’ils me font prendre une vraie pause. Je fais quelque chose d’intéressant, de motivant, et vraiment différent. Je développe par ailleurs un ou deux projets personnels. Il y a aussi un ou deux trucs qui se dessinent.

C’est un équilibre. Comme ça marche, avec le succès de ma série … je suis à 85 % dessus, et je continue à me diversifier pour moi-même, et pour que dans l’esprit des gens, dans le super marché, quand je les croise, ils ne m’associent pas uniquement au Mentalist. Pour moi, c’est important de résister à ça, en faisant d’autres choses, par ailleurs. »

 

 

Et Steve veut savoir à quel projet Simon pense pour les prochaines pauses inter saisons. Voulez vous aller vers des films plus noirs ou vos agents vous ont trouvé quelque chose d’autre ?

 

« Je viens de faire deux films pas mal noirs » objecte Baker, qui commence à avoir son compte de personnages sombres.

 

« Dans Margin Call j’incarne un personnage plutôt morose. Et The Killer inside me de Michael Winterbottom que j’ai fait juste avant est un film vraiment noir… »

 

NDR – il y incarne un procureur désabusé et triste –

 

« … J’aimerais bien faire quelque chose qui soit juste un peu plus … je ne sais pas, de plus épanoui peut-être. Je ne suis pas sûr. Je verrai bien ce qui se présente et je ferai en fonction de mon état du moment. Je suis aussi très, très fatigué, à vrai dire quand je prends cette pause. »

 

 

Steve revient à la charge sur le Mentalist en insinuant que peut-être Simon pourrait se lasser avant longtemps en dépit du succès de son personnage. Il arrive toujours un moment où on finit par en avoir marre et vous en êtes à la quatrième saison …

 

« On en est à la quatrième saison c’est vrai, mais mon personnage est assez différent de la plupart des personnages télé. Mon personnage a tellement de facettes différentes. » Et Simon d’argumenter sur le défi permanent que Jane représente pour lui. Et le plaisir qu’il éprouve à l’incarner.

 

« Je suis encore sous contrat pour 3 ans. » répond-il à Steve quand il lui demande s’il voit ce job durer jusqu’à 8 ou 9 ans ou, s’il se pose la question chaque année de continuer.

« Que la série dure ou non aussi longtemps, je ne suis pas sûr. Mais si c’est le cas, je serai présent à moins qu’on décide de me remplacer. » plaisante Simon.

 

Baker est loin de se lasser et se déclare très heureux dans cette entreprise où on lui laisse beaucoup de latitude. L’expérience de la mise en scène qu’il compte bien réitérer est très stimulante pour lui. Et Bruno Heller l’en a félicité à sa grande fierté.

Notamment pour le dernier épisode en date – 407 Blinking red light- qu’il considère comme ‘le meilleur qu’ils aient fait jusqu’ici’, lui a-t-il fait savoir dans un gentil petit mot.

« J’étais assez heureux de recevoir ce petit mot » souligne-t-il en faux ingénu. Le fait d’être aujourd’hui producteur … tout ça est loin de la routine !

 

Véritable bourreau de travail, Simon Baker est constamment en train de répéter, de réfléchir au moyen de parfaire le show.

Un élément très précieux pour l’équipe qui l’apprécie, toute entière … de Bruno Heller à ses petits camarades qui le taquinent souvent. La pire c’est Robin Tunney !

 

 

L’ambiance est plutôt fun sur le plateau semble-t-il. Et quand il s’agit de « chambrer », Robin se fait parfois un peu « lourde » … elle renouvelle assez peu ses blagues, se plaint le beau blond à qui elle envoie régulièrement les actrices invitées, avec la même demande : « Prendre une photo avec lui, pour leur grand-mère » … tant que ça la fait rire. Il se défend bien entendu de faire des blagues à ses collègues. Trop sérieux. Il en est incapable. « Et je n’ai pas beaucoup de temps pour ça … Il y a assez de trucs qui arrivent par accident, sans qu’on ait besoin d’en rajouter et de faire le moindre effort pour que quelque chose arrive. » déclare-t-il avec ironie.

NDR- Tiens donc.

 

Et quand Steve lui demande s’il improvise souvent, s’il est tenté de changer des choses au script ou au dialogue, fort de son expérience de quatre ans dans la peau du personnage, Simon Baker invoque encore le respect du travail d’autrui.

 

« Je n’aime pas mettre le bazar. Il m’arrive de donner mon avis sur le dialogue parfois, mais je n’aime pas trop intervenir. Bruno m’a toujours donné suffisamment d’espace pour jouer et dans certains cas de travailler avec lui, mais en dernier ressort il est maître à bord. »

 

Sage, le Simon. Et discipliné, en apparence. Certainement plus facile à gérer que Jane ! Mais à n’en point douter tout aussi redoutablement efficace dans son travail.

Et s’il ne conçoit pas son art en termes de concurrence, il y a fort à parier qu’un jour, il pourra s’aligner avec ses collègues réalisateurs sans rougir. C’est en tous cas ce qu’on lui souhaite. A lui et aux acteurs qui auront la chance de tourner avec lui.

 

En attendant il consacre la majeure partie de son temps à Patrick Jane qui en échange fait monter sa côte dans la profession et dans le coeur des fans.

 

 

                        

 

 

19137308.jpg Something New, une histoire d'Amour pas banale ...

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The Killer Inside Me, un film vraiment Noir ...

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 11:16

 

 

Retour de la sulfureuse Morena Baccarin face à Simon Baker. De quoi faire frémir le Mentalist ... Belle joute en perspective.

 

Source TV Line

 


Préparez vous à voir Jane frétiller.

« La célèbre « sextra-terrestre » de V Morena Baccarin revient dans le Mentalist, un peu plus tard dans la saison pour un second round dans le match qui l’oppose à Simon Baker », vient d’apprendre TV Line en exclusivité.

Le personnage de Baccarin, la marieuse professionnelle Erica Flynn, a été vue pour la dernière fois en prison après avoir été arrêtée pour sa complicité dans un meurtre.

Le producteur exécutif Bruno Heller refuse courtoisement d’en dire plus sur les circonstances dans lesquelles le personnage fera sa réapparition...

 

 

 

 

mais il veut bien dire que cela « marque le retour de l’une des rares personnes capables de ‘mettre le bazar’ dans l’esprit de Jane. »

NDR Et il en faut pour le déstabiliser le Patrick ! Mais en effet, Erica, c’est du lourd

La nouvelle du retour de Baccarin dans Mentalist arrive au moment où l’étudiante de Firefly embraye sur la première de son nouveau thriller Showtime : Homeland, (extrêmement bien accueilli). Aux côtés de Damian Lewis (le Charlie Crews de la série Life).

 

 

 

 

 

Homeland sur les ondes Dimanche 02 octobre.

 

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 00:00

Un premier épisode façon « coup de bambou » pour la saison 4 qui démarre péniblement sur CBS. Mais présage d’intéressants développements.

 


Démarrage en demi-teinte pour cette quatrième saison qui, en dépit de bons chiffres, connaît le plus faible des taux d’audience (recueillis par The Mentalist Hypnoweb) pour une première, du Mentalist, toutes saisons confondues. 13,56 millions de téléspectateurs tout de même ... mais près de deux points de moins que pour le démarrage des saisons 1 et 3.

Assommés par le final de la saison 3, on dirait que les fans américains (au moment où les français le plébiscitent) ont eu un peu de mal à « raccrocher » avec notre séduisant consultant, lui-même un peu groggy.

C’est le coup du lapin !

 

 

 

On sent notre Patrick piégé, étourdi, et comme une pauvre petite bête prise dans les phares d’une voiture, un tantinet « lent au démarrage ». Déjà un peu sonné par sa rencontre avec le monstre qui a assassiné sa famille et l’a entraîné « du côté obscur », Jane sent le ciel lui tomber sur la tête lorsqu’il comprend à quel point il s’est fait rouler par l’abominable personnage.

Il lui faut un peu de temps pour digérer, mais il remonte la pente (en fait, assez vite- en un seul épisode !) et repart en chasse de plus belle. Il aura besoin de toute la confiance de ses amis et de leur aide pour « sortir du trou » au propre comme au figuré.

 

 

 

Mais il continue à bien se débrouiller tout seul quand même, puisqu’il assure sa propre défense, dégote un million de dollars de caution et se sort du pétrin avec toujours la même ingéniosité. L’esprit moins serein cependant, car John le Rouge lui a fait commettre un acte irréparable, bien qu’après tout, pas si injuste.

Pour autant, Jane est insatisfait. D’après lui, son ennemi est encore dans la nature, mais si c’est bien le cas, sait-il qu’il le sait ? Car Jane doit sa liberté au fait d’avoir plaidé qu’il l’a tué, lui, l’assassin de sa famille. Extorquant à un jury compatissant un acquittement qu’il ne mérite pas vraiment … Il était prêt à assumer les conséquences. Mais il ne peut pas, dit-il, faire à John le Rouge « … le plaisir d’être condamné pour meurtre et envoyé en prison pour des années. »

 

 

 

 

Bruno Heller a fait le pari risqué d’assombrir un peu plus la réputation de son héros, qui maintenant est devenu lui-même un meurtrier. Même si, à l’instar des jurés dont le verdict est plus qu’indulgent, on se range facilement de son côté, dans sa chasse au criminel et qu’on admet somme toute ce « dommage collatéral » comme un mal nécessaire, on se demande si il ne risque pas d’y prendre goût. Oserait-il se transformer en froid justicier prêt à tuer les méchants sans état d’âme ?

C’est une question qui se pose naturellement, si on considère qu’il en est à son deuxième … homicide. Il a déjà tué. Un complice de John le Rouge dans le final de la saison 1. Certes en sauvant la vie de Lisbon, mais il n’a pas été inquiété. Cette nouvelle absolution peut elle le tenter, en lui donnant un sentiment d’impunité ?

 

 

 

Heller avait prévenu, cette expérience va bouleverser sa vie. J’ai hâte de savoir à quel point cela va impacter sa vision de la justice déjà pas mal « vrillée »… vers une saison 4 plus introspective ?

Patrick n’a pas fini de se faire du souci ...

 

Cliquez sur ce lien pour visionner l’épisode 4x01 de Mentalist sur le site de TF1Vision

 

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 23:27

Source : Unification

Rebondissement, c’est son deuxième prénom ! Depuis le début de l’aventure Mentalist, Bruno Heller n’a de cesse, avec ses petits camarades, de nous surprendre. Foin de la routine, il prend un malin plaisir à faire valser ses personnages de saison en saison, à faire entrer et sortir de la série, des protagonistes, au gré de sa fantaisie … dans un but bien précis ?

Des gens dont le rôle est pourtant important peuvent disparaître à jamais, après quelques épisodes seulement comme Sam Bosco, qui meurt dans des conditions dramatiques dès le début de la saison 2. D’autres reviennent pour aider ou mettre en difficulté le héros. Minelli, parti à la retraite à la suite de cette tragédie, apportera son aide à Jane au cours de la saison 3, dans un épisode assez déjanté où il est question du suicide du Père Noël ; tandis qu’on a vu réapparaître dans le paysage du Mentalist, le très inquiétant Brett Stiles, gourou de la secte Visualize qui s’attaque à ce que Jane a de plus cher.

 

 

 

Les « patrons » au CBI se suivent et ne se ressemblent pas !

 

Minelli avait libéré son siège pour Hightower que les ennuis vont pousser à laisser sa place à JJ LaRoche, qui lui-même ne fera pas long feu au vu des évènements troublants qui vont se dérouler au final de la saison 3.

 

 

 

 

Qui auront aussi, vraisemblablement, le plus mauvais effet sur la carrière du « super boss », arrivé au début de la saison 3,Gale Bertram.

 

Tout ça pour injecter du sang neuf en la personne du séduisant (et très jeune) Luther Wainwright, incarné par Michael Rady (Greek et Melrose Place).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une série plus oxygénée que ça, c’est impossible. Heller fabrique son encre dans un shaker !

C’est ce qui fait la force du show, inattendu et spectaculaire au sens le plus large du terme. Si les morceaux de bravoure ne manquent pas, ils sont savamment dosés, et les effets, sont moins visuels que suggestifs. Intellectuel ? vous avez dit intellectuel ? En tous cas, on a de quoi s’agiter les neurones ! On ne sait jamais sur quel pied danser. On se croit installé, et pffuit … on change la donne.

A l’instar de son héros, Heller nous balade, nous déroute, nous interpelle à chaque page du scénario.

La saison 4, s’annonce détonante, largement commentée dans les médias, et sur Twitter, (notamment par certains membres du cast comme Owain Yeoman, qui publie régulièrement des photos du tournage- visibles sur The Mentalist Hypnoweb).

 

 

Elle commence par la difficile réhabilitation de Jane après qu’il ait commis un acte tellement définitif, qu’on aurait pu croire à la fin de la série !

 

On sent d’ores et déjà l’implication sans cesse grandissante de toute l’équipe, devant et derrière la caméra. Simon Baker retourne derrière, pour son plus grand plaisir et réalise l’épisode 7, pour l’instant intitulé Blinking Red Light, et écrit par Ken Woodruff. « Cela a été une sacrée expérience de réaliser un épisode … » confiait-il à l’envoyé spécial de Télé 2 Semaines à propos de l’épisode 9 de la saison 3. (Au Clair de la Lune, diffusé sur TF1 le 28 septembre) … Il avait réalisé pour la première fois, il y a quelques années, un épisode de la série le Protecteur. Ce qui lui avait déjà donné envie de recommencer. « … Il faut être bicéphale pour tout faire en même temps ! » a-t-il commenté avec ironie.

C’est ça le Mentalist. Humour et dérision. Et pourtant …

On croit regarder une sympathique série policière, dont le protagoniste est un drôle de zigoto, presque un clown. On voit un subtil enchevêtrement d’histoires, pas si simples, qui nous entraîne dans des univers variés et distincts, pour autant utilisés avec malice, pour nous amener à suivre l’évolution de ce personnage plus complexe à chaque épisode.

Un travail prodigieux de construction scénaristique. J’admire.



 

 

A suivre sur Unificationfrance.com la review de cette admirable série ... Mentalist ... qui cartonne en France et se maintient à un niveau tout à fait honorable aux Etats Unis...

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 10:17

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                                  42 bougies pour notre charmant consultant du CBI


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                              Mais que cache-t-il donc sous sourire enjôleur ?


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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 09:56

  Simon Baker Denny. CBS Broadcasting Inc.
Dans SMITH, il donne la réplique à Ray Liotta

Frustrés d'avoir manqué son passage éclair sur TF1 un samedi après midi d'été, à faire les 400 coups avec Ray Liotta et quelques comparses ... les fans de Simon Baker, en manque de leur acteur favori pourront toujours se consoler en dégotant sur le net les épisodes de Smith, cette série écourtée par manque d'audience qui présentait leur idole sous un jour pas franchement flatteur. Le beau Jeff, surfeur et séducteur en diable, est en effet un tueur sans scrupule, qui entraîne parfois ses petits camarades dans la galère …
 Simon Baker & Jonny Lee Miller. CBS Broadcasting Inc. Le beau Jeff met parfois ses copains dans l'embarras ...


Ou en replongeant dans les trois saisons de la série The Guardian (Le Protecteur) dans laquelle il incarne Nicholas Fallin, un avocat de talent, aux prises avec ses démons, lui non plus pas toujours très blanc-bleu.

Ou encore, en (re) visionnant les DVD des saisons 1 et 2 de Mentalist, en attendant la diffusion en septembre, de la suite des aventures de Patrick Jane.

Deux personnages, au lourd passé, controversés mais sur la voie de la rédemption, qui ont offert à Simon Baker l'opportunité de faire preuve de son talent pour jouer les héros tourmentés.

 

Car sous ses dehors charmants et son look de gendre idéal, le comédien cache, derrière son visage d'ange et son sourire enjôleur, une formidable propension à incarner des rôles torturés.

 

 

Son partenaire dans Mentalist, Malcolm MacDowel a vanté son extraordinaire force de travail, « … ce gars là ne dors pas beaucoup… » et son côté « Shakespearien » ... déclarant qu'il était

 Malcolm McDowell. Warner Bros. Television   « … capable de tout jouer, maniant l'ironie avec un art consommé ».      

                                                                  On le verra prochainement en requin de la finance dans Margin Call, un thriller s'il en est, qui met en scène les premières heures de la crise US qui a bouleversé le monde ... aux côtés de Zackary Quinto, Kevin Spacey et Demi Moore, entre autres pointures ...  
 

Simon Baker avoue volontiers prendre plaisir à jouer les méchants ou les durs … c'est un registre tellement jouissif … Le côté sans pitié pour les criminels de Patrick Jane n'est franchement pas pour lui déplaire. L'implacable tueur, l'avocat drogué, l'ancien médium vengeur, autant de rôles aux aspérités pleines d'intérêt pour un acteur. Un challenge admirablement relevé par Simon Baker, pas si lisse qu'il en a l'air …...

Simon Baker. Twentieth Century Fox FranceUniversal PicturesDreamWorks Pictures20th Century FoxSimon Baker. Sony Pictures Television

Simon Baker. Sony Pictures TelevisionSimon Baker. Warner Bros. Television

Simon Baker ... de multiples visages, pour un acteur de talent ...



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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 23:10

Passage éclair de Simon Baker sur TF1

 

 Jonny Lee Miller, Simon Baker, Franky G. & Ray Liotta. CBS Broadcasting Inc.Simon Baker entouré de Ray Liotta et son équipe de braqueurs 


Passage éclair et quasi honteux du pourtant fort séduisant interprète du Mentalist, Simon Baker, samedi après-midi le 23 juillet, sur TF1. Dans le rôle d'un mauvais garçon certes, mais au top de son charme en surfeur -tueur- cambrioleur, Simon Baker offre nonobstant une très convaincante prestation au côté de Ray Liota entre autres, dans la série avortée de CBS Smith, qui n'a malheureusement pas connu le succès escompté en 2007.

 

 Simon Baker. CBS Broadcasting Inc. ... quelques problèmes pour le beau Jeff le surfeur, alias Simon Baker

 

Ce remontage (en deux fois 90 minutes) des sept épisodes, semble avoir été diffusé en catimini au grand dam des fans de Simon Baker qui pestent sur les forums. A peine annoncé, même pas visible en replay sur le site de TF1, c'est à se demander pourquoi la chaîne a décidé de passer ce programme. Pour nous faire patienter en attendant le retour de Patrick Jane en septembre ?

 

                              

 

 

Pas aussi cool que  dans Mentalist ... Simon Baker est très sexy en "vrai méchant"Simon Baker. CBS Broadcasting Inc. ...ténébreux à souhait ...



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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 18:57

... à la Folie !

Simon Baker & Amy Hill. Warner Bros. Television
retour à l'hôpital pour Patrick Jane ?

 

 

Après la bouleversante fin du dernier épisode de la saison 3, on est en droit de penser que la série Mentalist va prendre un cours nouveau. Rarement le final d'une saison aura suscité tant de questionnements. Le protagoniste est généralement mis dans une situation aussi définitive seulement lorsque son interprète est sur la sellette. Ce qui est loin d'être le cas, d''après ce qu'on sait.

 

Au contraire, il semble que Bruno Heller et Simon Baker s'amusent énormément ensemble   et si le futur du Mentalist dépend de cette belle entente, pas de souci à se faire ! Du coup, sur les forums, les fans de Patrick Jane n'en finissent pas d’imaginer l'avenir incertain de leur héros favori. Le mois de septembre leur semble loin …

                                 simon baker et bruno heller comme larrons en foireBruno Heller et Simon Baker, comme larrons en foire


 

Spécialistes du scoop pour TVguide Adam Bryant et Natalie Abrams, ont arraché à Bruno Heller quelques infos sur l'ouverture de la saison 4 qui s'annonce follement intéressante !

 

Adam estime que « c'est simple : Jane va prétendre avoir tué John Le Rouge en état de légitime défense, après avoir appris que John venait de communiquer avec l'Agent O'Loughlin. (On a tous vu le revolver et le coup de fil, non ?) » « Pas si vite … » répond Bruno Heller, le créateur de la série. « Non seulement il n'y aura pas de téléphone portable avec le moindre appel provenant d'un agent du FBI nommé O'Louglin, mais en plus on ne trouvera pas trace de la fameuse arme. (La police ne va pas la trouver) » a-t-il déclaré, laissant supposer que « quelqu'un tire encore les ficelles, quelque part. »

« Dans les cinq premières minutes de l'ouverture de la saison 4, Jane est en prison pour homicide, sans la moindre issue. Lui et Lisbon, pour s'en sortir, commencent à se questionner sur son état mental. » Nous y voilà, l'aliénation mentale comme système de défense ! assure Adam Bryant.

                                   Simon Baker. Warner Bros. Jane, mi-ange, mi-démon ...

 

Hum… c'est une option à considérer, mais Bruno Heller ne nous réserve-t-il pas quelques surprises ? Jusqu'où Simon Baker est-il prêt à pousser son personnage ?

"Fatigué de ses enlèvements à répétition" a-t-il déclaré il y a peu à un envoyé de TéléPoche, le talentueux interprète du Mentalist a demandé aux scénaristes d'être "plus imaginatifs" ... Une envie d'intérioriser le personnage ?

Va-t-on enfin en savoir un peu plus sur notre énigmatique consultant ?

 

John Le Rouge est-il vraiment mort ou a-t-il envoyé un de ses sbires se faire tuer à sa place pour mieux échapper à la vindicte de Jane ? Faisait-il partie de ce « vaste dessein » évoqué à plusieurs reprises et par différents personnages au cours de la série ? Le mystère s'épaissit.

 

Le fait est : Patrick Jane est dans une situation plus que difficile. La prison, il connaît déjà, l'hôpital psychiatrique aussi. Il faudra bien l'en sortir pour lui permettre de continuer sa mission. Et si, complot il y a … le CBI aura bien besoin de tout son talent pour l'éventer.


 

Reste encore bien des pistes … d'autres « méchants » capables de faire durer la série jusqu'à la septième saison. Quelle folie Bruno Heller va-t-il encore inventer ?

 


mentalist-final-john-le-rouge-a-encore-frappe.jpg 

Toutes les horreurs qu'il a vues ont-elles eu raison de la santé mentale de Jane ?

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 13:40

 

Mentalist saison 3 : Un final bouleversant ! (spoilers)

 

Saison charnière pour le Mentalist, avec à la clé un cliffhanger des plus efficaces ! Après un tel épisode impossible de ne pas avoir envie de connaître la suite… Attention Spoilers…


 

Source : TV Guide

 

C’est avec une belle audace que Bruno Heller a décidé de relancer l’intérêt du public pour l’avenir du Mentalist, qu’il plonge définitivement au dernier épisode de cette troisième saison, dans les affres de la vengeance. Tout au long de cette série nous avons suivi avec un intérêt mitigé, entre agacement et compassion parfois, le parcours de ce garçon tour à tour exaspérant ou admirable d’ingéniosité. Piètre diplomate, très peu sociable, mais redoutable détective, cette « victime passée dans le camp des enquêteurs » n’avait d’autre objectif, depuis le début, que de venger sa famille.

 

 

Heller allait-il faire durer le plaisir du jeu du chat et de la souris entre Patrick Jane et John le Rouge jusqu’à la fin de la série – soit la septième saison- sans prendre le risque de lasser ? Allait-il faire de ce monstrueux psychopathe, à l’instar de l’obsessionnel manchot de Richard Kimble- Le Fugitif, un fantôme inaccessible, condamnant son héros à une inexorable poursuite ? On avait des raisons d’en douter quand la majorité des épisodes de Mentalist traitait d’affaires distinctes, et semblait vouloir amener Patrick Jane à s’intéresser plus à son travail de policier qu’à la chasse à l’homme. Même si au cours de cette évolution on a vu s’affirmer son désir de vengeance. Plus déterminé à chaque nouvel épisode, à faire payer le triste sire, on imaginait mal Jane laisser John le Rouge lui échapper.

 

 

Surtout, lors d’une confrontation aussi ouverte que celle que lui a concoctée Heller dans ce final bouleversant.

 

(A lire, que si vous n’avez pas peur de vous gâcher le plaisir…)

 

C’est donc John le Rouge lui-même qui répond à la question en venant déclarer à Patrick Jane son intention d’en finir avec sa carrière de tueur en série. Bien décidé à prendre sa retraite il lui annonce qu’il compte tout bonnement disparaître en changeant d’identité. Ce que Jane ne peut décidément pas lui laisser faire. Pauvre Patrick, si courageux. Affrontant avec horreur et stoïcisme son ennemi fatal. Prenant en pleine tête le douloureux détail de la mort de sa femme et de sa fille. On le voit bien hésiter un peu tout de même… mais le voilà acculé. Contraint à passer au dessus de son aversion pour la violence et les armes, pour entrer dans le cercle de ceux qui s’en servent… en dépit de ce qu’il reprochait encore, quelques heures plus tôt, à Hightower.

Il aura finalement franchi le pas et accompli son morbide dessein. Qui ne doit pas nous faire oublier pour autant qu’il en existe un plus vaste encore, autour de lui et de sa douloureuse expérience. Car la surprise dans ce dernier épisode, réside moins dans le geste définitif du protagoniste, somme toute plutôt attendu, comme le souligne Simon Baker lui-même, que dans les évènements qui se trament. Un épisode riche en émotion pour toute l’équipe, spécialement Teresa Lisbon, qui n’est pas épargnée !

 

 

Prenant le risque de casser le rythme de la traque qu’il craignait sans doute de voir s’essouffler, Heller avec le soutien et l’aide active de son interprète, a osé l’impensable ! Faire passer Jane « du côté obscur... »

 

Pour le plus grand plaisir de Simon Baker, qui a commenté ce final, après sa diffusion dans TV Guide, en ces termes : « Mon personnage a toujours dit, très froidement, qu’il tuerait John le Rouge à la moindre occasion. Il a toujours fonctionné comme ça. Et l’a répété à l’agent Lisbon à de nombreuses reprises. Bien sûr qu’il va y avoir des conséquences, mais Patrick n’en n’a clairement rien à faire. »

 

 

C’est en effet un véritable bouleversement pour les fans de Patrick Jane qui espéraient secrètement comme son amie Teresa, qu’il saurait résister à cette funeste tentation. Une révolution au sein de l’équipe, dont on attend avec impatience la réaction de chacun des membres. D’autant qu’avec tout ce qui s’est passé dans ce final, ils n’ont pas que le geste de Jane à digérer.

 

Cela promet une saison quatre pleine de questions, un probable débat en place public. Bruno Heller a depuis laissé échappé l’info : « Patrick vient juste de tuer un homme de sang froid devant des centaines de personnes et dans la prochaine saison il sera traîné devant un tribunal… Pas question d’esquiver. Patrick ne se réveillera pas pour découvrir que c’était un rêve. Il y aura des conséquences. » a- t-il insisté.

Patrick Jane devant un tribunal … ça ne sera pas la première fois ! On sait que cela ne lui fait pas peur. Pas plus que la prison, d’ailleurs.

 

Aura-t-on affaire à un Patrick Jane apaisé ? Au moins soulagé, espère-t-on pour lui. Prêt à défendre son point de vue sur la vengeance ? Un point de vue si clair que ça ?

 

Il y a beaucoup à dire sur la question et c’est plutôt culotté de la part de Bruno Heller d’enfoncer le clou de cette manière. Car comme le souligne Simon Baker :

 

« Après cette saison, vous allez avoir le personnage principal d’une série Télé devenu un tueur de sang-froid, un meurtrier vengeur. C’est puissant. » « Une grande partie de la série- et des spéculations des fans- a tourné autour de cette idée. Patrick sera-t-il capable de mettre sa menace à exécution ? Rappelez-vous ce qu’il promettait à Lisbon dans une scène très forte de la saison 1 "Quand je le trouverai, je lui ouvrirai le ventre et je le regarderai mourir…" ».

On n’en est pas loin. Mais au final, Jane ne réalise pas son fantasme avec un tel sadisme. Il tue bien plus proprement. Il tue. Tout simplement.

Et son rapport à la mort (de la façon de la donner à celle de la recevoir) a mûri d’extraordinaire façon en trois saisons. Particulièrement dans celle-ci. Dont une bonne partie des épisodes le renvoie vers ses interrogations. Renforce sa conviction et finalement lui donne l’énergie nécessaire pour accomplir son destin. Des scènes fortes émaillent ce troisième opus. Comme l’épilogue de l’épisode 18, plus émouvant encore que le final si c’est possible… car c’est là, je crois que tout bascule… que Jane comprend le vrai sens de la mort… dans la Vie. Ce qui peut la rendre acceptable, lorsqu’il se laisse convaincre d’accompagner dans son ultime voyage un homme qui aurait pu devenir son ami.

 

Une remarquable évolution du personnage à laquelle Simon Baker a grandement contribué, fort des excellents rapports qu’il entretient avec Bruno Heller. Il est en effet assez rare pour un producteur de laisser autant le champ libre à son interprète principal, voire de l’associer si profondément à la création.

C’est sans doute ce qui fait que la sauce a si bien prise. Et explique le succès du Mentalist. Que je revisiterai avec plaisir avec vous dans les prochaines semaines.

(sur Unification)

Vous découvrirez, non seulement l’histoire d’un personnage touchant et « fascinant, qui aurait pu faire de grandes choses, s’il n’était pas si abîmé » (Laroche- final saison 3) ; mais aussi et c’est ce qui me plait bien dans cette série, une peinture très intéressante de la société américaine, vue par le bout de la lorgnette Hollywoodienne ; et décrite avec finesse par l’équipe de Bruno Heller.

Une écriture dont l’originalité tient plus dans la forme que dans le fond, si l’on considère que nombre d’épisodes repose sur des scénarios qui empruntent au « déjà vu », et selon les détracteurs du Mentalist, plutôt convenus. Ce qui l’est moins, c’est ce qu’en font les personnages et leurs interprètes. Qui, confrontés à la part la plus sombre de leur être, donnent une dimension humaine passionnante au récit. Base d’une réflexion quasi philosophique, qui suscite grandement l’intérêt. Agrémentée de citations qui font mouche, entre autres de Lao- Tseu et William Blake.

 

« La Lumière ne saurait exister sans la nuit… »

 

Si vous ne connaissez pas encore le Mentalist, je vous engage vivement à faire bien vite connaissance …

Date de diffusion française de la saison 3 encore inconnue. Saisons 1 et 2 en DVD à visionner sans tarder.  

                     

 

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