"Ne rien posséder et pourtant tout avoir ..." c'est une équation difficile à résoudre dans notre société de consommation. "Si la Réalité dépasse parfois le Fiction, c'est que le Destin a plus d'imagination que nous ..."
A mi-parcours, la série s’offre une véritable campagne promotionnelle, menée tambour battant par le chaleureux et séduisant Simon Baker.
Source : Unification, Entertainment Weekly
Pile à la moitié de la série, l’épisode 412 a, comme je vous le disais bénéficié d’une couverture médiatique particulièrement soignée. Stratégie promotionnelle ? Ca en a tout l’air.
Si Heller s’en tient à son plan : sept saisons. Nous voilà pile au milieu. Et ce douzième épisode (sur 24) de la saison 4, a valeur de cap, puisqu’il en reste autant à dérouler.
Encore trois saisons et demi à tenir !
Depuis le début, la série s’appuie sur deux piliers : le charisme de son acteur principal et l’attrait pour le mystère John le Rouge. Le tout savamment distillé au fil d’histoires, par forcément compliquées, mais toujours solidement bouclées, le plus souvent portées par des personnages attachants et formidablement bien dessinés.
La tactique est simple pour relancer l’intérêt : déployer à l’écran tout le charme de l’interprète de Patrick Jane, (et ça c’est pas difficile !) et titiller les neurones des afficionados qui se prennent la tête depuis le début avec le terrifiant tueur en série.
Alors sur les plateaux et en interview, c’est Simon Baker qui s’y colle, tandis que sur Twitter, l’équipe des scénaristes s’en donne à cœur joie et entretient la flamme des fans de la série, avec malice et chaleur humaine. Comme pour mieux leur faire sentir qu’ils font en quelque sorte « partie de la famille » …
Et la sauce a merveilleusement bien pris. Van Pelt a conquis plus que Rigsby. A la surprise générale, cet épisode, qui fait la part belle à un personnage, jusqu’ici à peine exploité, et pas vraiment en odeur de sainteté parmi les spectateurs, produit exactement l’effet de relance escompté. (Plus de 14 millions de personnes l’ont suivi sur CBS). Bravo.
Il faut dire que Simon a retroussé ses manches cette fois !
Et déployé ses charmes ... Sur tous les fronts, toujours adorable avec ses fans, et présent sur les plateaux !
Il a été « partout » les heures qui ont précédé la diffusion. Arborant son sourire le plus enjôleur et avec dans sa besace, des anecdotes, plus ou moins personnelles (David Letterman évoque ses problèmes de dos et les requins) et des extraits bien choisis.
Entertainement Weekly en a profité pour l’interroger sur le reste de la saison et a diffusé en deux parties une petite vidéo pleine d’intérêt.
Simon Baker « adore surfer sur le côté sombre de la psyché de son personnage » a-t-il déclaré. « C’est toujours difficile quand vous travaillez sur une série qui va durer plus d’un an ou deux. On en est à la quatrième saison et je recherche toujours plus de choses intéressantes et différentes à exploiter dans mon personnage. … Et, si on peut l’emmener sur des voies et des chemins différents c’est très rafraîchissant pour moi. »
Et c’est rafraîchissant pour la plupart des 14 millions de spectateurs qui rallient le show, insiste-t-il.
« J’ai l’impression, en fait, que ce gars, qu’on aime bien, pour qui on a de l’empathie au début, qui se met à tourner mal, à verser du côté sombre, et par là peut-être de moins en moins sympathique, ça c’est un intéressant développement pour le public. »
Si le héros prend le risque de se faire détester, son interprète lui, a définitivement pris le chemin inverse dans le cœur des fans. Et la popularité de l’acteur en fait le VRP le plus efficace qui soit !
Au tournant de la série,
ce douzième épisode de la saison 4 a gagné le pari de rebooster l’audience.
Vivement la suite !