"Ne rien posséder et pourtant tout avoir ..." c'est une équation difficile à résoudre dans notre société de consommation. "Si la Réalité dépasse parfois le Fiction, c'est que le Destin a plus d'imagination que nous ..."
Par domibleue
![]() Jonathan le goeland n'a qu'un rêve: voler. Voler toujours plus, toujours plus haut, toujours plus vite au grand dam des membres de son clan qui ne comprennent pas ses multiples experiences de plus en plus dangereuses. Jonathan decouvre bientot qu'il peut aussi voler la nuit. Tout heureux, il vient l'annoncer a ses pairs et pour toute recompense, il est banni. Mais ses aventures ne font que commencer dans le vaste monde des airs et de la connaissance. Ecrit au tout début des années soixante-dix par l'arrière petit fils d'un célèbre musicien, pilote de l'US Air Force, Richar Bach (publié pour la première fois en Angleterre en 1972) ce livre merveilleux a connu un glorieuse carrière. Dire que l'oeuvre est "planante" ... semble un peu facile, voire ironique ... c'est vrai qu'à cette époque ... Mais vraiment, à la lire, comme à la voir, on constate avec bonheur qu'il n'y avait qu'un aviateur pour écrire une telle histoire. Peut-être aussi connu que le Petit Prince de Saint-Ex pour son caractère philosophique, cet oiseau-là en aura fait rêver plus d'un ! Le film de Hall Bartlett, sorti en 1975 a été un carton ! Je suis convaincue qu'il n'a pas été oublié. Je me rends compte chaque fois que j'en parle qu'il a laissé une trace en beaucoup d'entre nous. Même s'ils n'osent pas tous l'avouer ... de peur de paraître trop sensible ? Pour ma part, je n'ai pas revu de film de cette qualité avant le Peuple Migrateur. Sur le plan technique s'entend. Les images des oiseaux en vol, les décors spectaculaires "vus d'en haut" ... la bande son devenue légendaire de Neil Diamond ... pour le reste ... il faut vraiment le voir! Je dois avouer ma préférence pour la version française, particulièrement bien réussie. Il était difficile de faire parler des oiseaux ... Rendons hommage à ces voix si particulières qui résonnent encore dans mon esprit avec la force d'un ressac ... Jean Martinelli (en vieux sage) et surtout Yves Marie Maurin, en Jon, très convaincant qui conclut le film par ces mots : "Le Chemin qui mène à la perfection et à l'Amour est au fond de nous. Regarde avec ton esprit. Prends conscience de ce qui est en toi depuis toujours. Fais usage de ta science. Enseigne-la, fais la partager. Et tu trouveras la voie de l'envol ..." |
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